Bébé refuse de manger ou les troubles alimentaires du nourrisson

Qu’est ce que l’anoréxie? 

On parle d’«anorexie commune du nourrisson » ou d’inappétence, lorsque le faible appétit d’un enfant inquiète le parent, mais que l’enfant se porte bien. L’anorexie est quant à elle une maladie aiguë et chronique dont l’état général de l’enfant est affaibli.

Quel qu’en soit la cause, «l’ anorexie commune du nourrisson » ou l »inappétence se traduit chez le nouveau-né, par une lenteur ou un refus à prendre le biberon et/ou l’existence de restes à chaque biberon, voire des vomissements, si l’on insiste. Chez l’enfant, il se caractérise par le refus d’ouvrir la bouche, le détournement de la tête, les cris et les repas interminables.

 

Pourquoi bébé refuse t-il de manger ?

 

Les anorexies peuvent être les symptômes de maladies infectieuses, congénitales ou digestives. Bien souvent, elles sont aussi dues à des erreurs de régimes alimentaires, par exemples, une erreur dans la confection des biberons, une suralimentation « bébé gavé », une diversification trop précoce, ou un excès de grignotage chez les plus grands.

Par ailleurs, il arrive également que le refus alimentaire, soit lié à des causes locales, angine, muguet, aphtes…

L’anorexie d’opposition

 

Dans un autre registre, l’anorexie du nourrisson peut être en lien avec la période d’opposition.

Si l’anorexie se manifeste dès les tous premiers mois, l’enfant doit être vu par un médecin, qui recherchera des causes organiques ou d’erreur de régime.

A partir de 6 mois et dans la seconde année, elle peut s’installer rapidement chez un enfant qui jusqu’alors mangeait bien, (parfois lors de la diversification, ou suite à une infection ORL ou digestive.)

Lorsque le refus est régulier, le parent ressent alors une forme d’angoisse, d’anxiété, voire de culpabilité. L’enfant peut alors se braquer, fermer la bouche, recracher, se faire vomir etc. créant avec le parent un lien conflictuel présent à chaque repas.

Que faire si bébé refuse de manger ?

 

Il faut avant tout que le parent se rassure, il est loin de vivre seul cette situation et cela ne fait pas de lui un mauvais parent.

Par ailleurs, il suffit parfois de jouer l’indifférence, afin de ne pas donner à l’enfant un pouvoir qu’il utilisera encore et encore, afin de tester et de chercher les limites.

Il faut à tout prix éviter les ruses, les cachettes, le chantage.

Si un aliment est obstinément refusé par l’enfant, ne pas insister. Vous réessayerez dans quelques mois.

Proposer des repas de courte durée, même si l’enfant n’a pas tout mangé

Éviter tout grignotage, en dehors des repas (ou une fois de temps en temps) et ayez des horaires fixes.

Lorsque l’enfant est assez grand, laisser le manger seul. Il aime l’autonomie, même si c’est assez salissant au début et qu’ils utilisent beaucoup ses mains.

Proposer des petites portions, une assiette très pleine peu parfois angoisser l’enfant.

Faites des assiettes attrayantes, des couleurs, des formes etc.

Il y a beaucoup d’astuces permettant de limiter le refus alimentaire. L’important étant de réussir à rompre le cercle vicieux qui s’est engagé.

Conclusion

 

Le repas doit être un moment de plaisir, l’enfant doit apprendre que manger c’est découvrir, être curieux, et c’est bon. Le parent doit donc laisser à l’enfant la capacité d’explorer par le toucher, la vue, l’odorat et goût, toutes les palettes des saveurs et des odeurs qui ouvriront l’envie de devenir gourmand.

Dès le tout début de la vie, ou lorsque l’incompréhension s’installe, la communication gestuelle peut aider à mieux communiquer. Par la pratique du bébé signeur, parent et enfant, pourront trouver une façon de se comprendre et de calmer certaines frustrations unitiles.

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Bébé refuse de manger ou les troubles alimentaires de bébé

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